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nombre de chefs d’entreprises ne sont équipés pas d’une vision à 3 – 5 ans de sa transformation digitale. Le retard à l’échelle européenne et la place grandissante du web à l'intérieur de notre société, doivent résonner comme le signal d’alarme pour les pme et TPE françaises. Notamment dans le secteur du BtoB, qui traversent de grandes difficultés à digitaliser leur activité. En ce sens, aborder la digitalisation en commençant par optimiser son offre commerciale et son expérience client devrait permettre aux petites entreprises de recevoir des profits rapidement après l’implémentation de la dimension stratégique de digitalisation. La capacité à commercialiser son offre en ligne est un élément à prioriser pour réussir la digitalisation de son entreprise.
Mais dans les faits, comment cela se traduit-il ? Pour basculer une entreprise dans l’ère du digital, qu’elle soit en BtoB, BtoC, BtoBtoC, etc., il faut croire autrement son offre, développer sa créativité, pour imaginer une nouvelle proposition de valeur qui correspond aux codes numériques d’aujourd’hui. Il s’agit, par exemple, de faire évoluer son modèle économique, de le organiser en identifiant des toutes nouvelles sources de revenu et de nouveaux canaux d’interaction client à utiliser. C’est ce qu’a réussi La Redoute reprise en main par Nathalie Balla et Eric Courteille : ils ont complètement repensé le standard économe qui était basé sur le gros catalogue et la VAD. C’est aussi ce qui a conduit Hammel, groupe familial de quincaillerie et de robinet basé en Dordogne, à devenir Ayor, avec diversification des offres, lancement d’une plateforme pour échanger avec les poseurs professionnels et récemment le lancement d’un incubateur. Ou encore des clubs sportifs comme le Castres Olympique, club de rugby de Castres, qui a repensé son organisation pour à la fois améliorer les compétences sportives de son équipe et soutenir ses ventes – donc les moyens financiers du club – avec la création d’une e-boutique et d’une billetterie en ligne.
À l’heure du travail à distance et des gestes barrières, la transformation digitale des pme est plus que jamais d’actualité avec la crise sanitaire. Voici une expertise globale de la question avec la dernière étude de Sortlist… Un chiffre retient l’attention : 22%. C’est le pourcentage de pme n’ayant pas de site web. Le chiffre impressionne encore plus si on le ramène aux vingt cinq centaines de milliers de petites entreprises présentes dans l’Union Européenne ( chiffre de 2018 ). À souligner qu’il existe des disparités importantes à l’intérieur du territoire.
Si la digitalisation est un terme à la mode, vous vous apercevrez vite que ce n’est pas une fin en soi et qu’il existe beaucoup d'autres phases pour la réussir en toute tranquilité et qualité. La question n’est plus la numérique, mais la transformation tout court comme le rappelle Juliette Jarry, Vice-Présidente de la région chargée du numérique. La vraie question est : comment est-ce qu’on intègre l’humain dans la transformation ? Au sommaire : tour d’horizon des missions et challenges de la transformation digitale chez les petites entreprises et ETI à travers la vision des institutions, celles des entrepreneurs et des doctorants.
Les petites structures françaises sont en retard sur leur digitale par rapport à leurs voisins européens. Ce retard est particulièrement visible en terme d’adoption de solutions digitales par les tpe, comme la présence sur Internet et sur les social medias, la création de ventes en ligne ou l’utilisation de fonctionnalités digitaux visant à améliorer la productivité. En 2015, deux tpe françaises sur trois bénéficiaient d’un site web, contre trois sur quatre environ dans l’UE, et environ une petites entreprises sur 8 recevait des commandes en ligne pour un ca global de près de 60 000 000 000 d’euros, soit près de 3% du ca total des pme françaises. Mais ce sont les plus petites petites structures qui accusent un retard plus décisif.
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