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une grande quantité de chefs de sociétés ne disposent pas d’une vision à 3 – 5 ans de sa transformation digitale. Le retard à l’échelle européenne et la place croissante du web dans notre société, doivent résonner comme le signal d’alarme pour les pme et TPE françaises. Notamment dans le secteur du BtoB, qui ressentent de grandes difficultés à digitaliser leur activité. En ce sens, aborder la digitalisation en commençant par améliorer son offre de commerce et son expérience client devrait permettre aux tpe de recevoir des profits rapidement après l’implémentation de la stratégie de digitalisation. La capacité à commercialiser son offre en ligne est une chose à prioriser pour compléter la digitalisation de son entreprise.
En spécifique, il est fréquent de voir le sujet réduit à l'insertion de logiciels dans l’entreprise ou la simple digitalisation de certains de ses process. Il est vraiment fréquent de la voir considérée comme un sujet purement technique, confié à l’ « informatique », auquel les dirigeants ne s’intéressent que marginalement. Approcher le sujet de cette manière oblige le plus souvent à passer à côté du véritable enjeu : le digital est l’occasion de revoir le position de la structure, son offre de valeur, son business model, dans un monde grandement modifié par le web. Alors oui, que l’on soit une société ou un groupe international, il est indispensable de prendre conscience que l’environnement de la société a grandement changé du fait du web, et ensuite de revisiter, en ayant bien compris les opportunités qui vous sont proposées par la technologie, ces questions clé de emplacement, de proposition de valeur, et de model.
Les grandes sociétés, par l’intermédiaire de stratégies d’omnicanal, d’automatisations de tâches, ou encore de constitutions d’écosystèmes numériques, ont dès à présent franchi le pas de la digitalisation. Pourquoi pas vous ? Dans un situation concurrentiel sans limites, aucune solution permettant d’accroître sa puissance et d’être toujours plus proches/connectés de/à ses clients n’est réservée à une élite, à des happy few. Acquérir de nouveaux marchés, accélérer les processus en place, devenir plus concurrentiel... Chaque société a ses buts. Les tpe sont les forces vives de la croissance : elles s'avère être plus de 90 % de la population des entreprises, 60 à % des emplois et 55 % du PIB dans les pays pensés. Elles se doivent d’avoir et des solutions à la hauteur de leurs ambitions et du lien qu’elles veulent tisser avec leurs clients, pour rentrer avec eux dans une nouvelle époque, où le web serait au service de l’humain.
Conscientes de l’apport du web à leur réussite, les pme n’ont pas toujours les moyens de découvrir ces compétences en interne. Elles ont recours à alors à un prestataire ou à un chief web officer à temps partagé. Un investissement nécessaire pour leur croissance. Toutes les petites et moyennes sociétés françaises sont loin de avoir un outil informatique performant et agile. Pourtant, selon le 3ème baromètre Croissance
Les petites structures françaises sont en retard sur leur digitale par rapport à leurs voisins européens. Ce retard est particulièrement visible en terme d’adoption de solutions digitales par les petites structures, tels que la présence sur Internet et sur les social medias, la création de ventes en ligne ou l’utilisation d'options digitaux qui a pour objectif d'améliorer la productivité. En 2015, deux pme françaises sur trois bénéficiaient d’un site internet, contre trois sur quatre généralement dans l’UE, et environ une petites structures sur huit recevait des commandes en ligne pour un ca global de près de 60 milliards d'€, soit près de 3% du ca total des petites entreprises françaises. Mais ce sont les plus petites pme qui accusent un retard plus décisif.
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